Concevoir, réaliser et exploiter un Tiers-Lieu
Aujourd’hui, il n’est pas une collectivité, petite ou grande, qui n’envisage l’implantation d’un « Tiers-lieux ». L’engouement des élus locaux mais également de la société civile pour des lieux de rencontres et de travail ne semble pas se démentir. Pour autant, la création de ces lieux alternatifs implique une démarche rigoureuse qui doit coordonner et garanti à la fois l’innovation des usages inhérente à ce type d’espaces et les contraintes économique, financières et juridiques indépassables.
Issus d’un mode de vie urbain, mobile et individualisé, ces lieux de rencontres et de travail, s’insèrent entre le domicile (et plus généralement les lieux affectés à la vie privée) qui représente le « premier lieu » et les espaces de travail caractérisant le « second-lieu ».
Les « Tiers-lieux » se composent donc des espaces affectés à une vie communautaire.
Les caractéristiques théorisées de ces « Tiers-Lieux » sont, pour l’essentiel, leur gratuité (ce qui explique notamment pourquoi leur implantation requiert quasi systématiquement l’intervention publique), leur recherche de mixité et de vie collaborative, et la mise à dispositions de la communauté d’usagers des services divers (salle de réunion, possibilité de restauration surplace, etc.).
Les difficultés juridiques inhérentes à la création de « Tiers-lieux ».
Les deux principales difficultés auxquelles se heurtent les créateurs de « Tiers-lieux » sont d’ordre juridique (définition statut des espaces dédiés, problématique de domanialité publique, Commande publique, Gouvernance de l’équipement, foisonnement des usages et des usagers, etc.) et économiques et financiers.
Le Cabinet ASEA est en mesure d’accompagner les territoires, les entreprises et les associations dans leur projet de conception et de réalisation d’un Tiers Lieux.
Pour voir un exemple récent de conception et de réalisation d’un Tiers Lieu auquel le Cabinet ASEA a collaboré, voir le Projet « Maison VERMOREL » à Villefranche-Sur-Saône (69)